Contrairement à ceux que l'on peut penser aujourd'hui, la naturopathie et la médecine allopathique (curative) ne sont pas opposées mais plutôt « complémentaires ». et visent à un objectif plutôt commun : soulager les souffrances du patient (pour le médecin)/ client (pour le naturopathe).
Cependant, la loi Française réserve l'exercice de la médecine aux seuls détenteurs d'un doctorat de médecine. Mais aucun texte législatif ne précise le statut des naturopathes.
En outre, le naturopathe est soumis à quelques règles de « bon sens » à savoir :
- que le naturopathe ne doit pas revendiquer le titre de « docteur en médecine » (le naturopathe est un praticien en naturopathie ou un éducateur de santé ou d'hygiène de vie).
- qu'il ne doit pas procéder à un « diagnostic » (réservé au médecin) mais plutôt à réaliser un bilan de vitalité au travers d'une anamnèse (entretien avec le client).
- qu'il ne doit jamais inviter le client à interrompre un traitement médical en cours.
Notons que la naturopathie n'a pas vocation à s'occuper des situations d'urgences, de maladie dégénératives, de maladies incurables ou contagieuses, d'épidémies potentielles , de maladies sexuellement transmissibles ect... ni même d'interférer dans le traitement médicamenteux de celles-ci. Depuis la révolution française, les naturopathes sont tenus de respecter des lois de protection de la médecine officielle.
Le naturopathe a le droit d’exercer à partir du moment où il s’exprime et définit ses activités dites de bien-être: il doit exprimer le fait qu’il exerce dans une visée de bien-être et non de guérison.
Le naturopathe a son propre vocabulaire et propose à son client des moyens de le mener à des alternatives naturelles pour comprendre son corps et son esprit. Il pourra soulager son client grâce à des techniques de bien-être en attendant que celui-ci continue sa route sur la voie de l’auto-guérison.
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